Chants et traditions du 7ème RMAT

Article rédigé par Cheik et Sharjeel (4ème D) à l'aide du fascicule d'accueil du MCH Réveille (1ère CMM - 7ème RMAT)

Le chant au 7ème RMAT a une importance particulière. C'est le moment où les soldats de tous grades se retrouvent : c'est donc un moment de partage et de cohésion.

    Le chant ne permet pas seulement d'entretenir le culte des souvenirs militaires, mais il est aussi un élan  et un stimulant.
En effet, tout cadre doit être conscient que le chant est la première manifestation de la cohésion d'un groupe : il concrétise l'esprit d'équipe et il est le lien de l'unité.

Voici les conseils donnés aux soldats du 7ème RMAT qui démontrent que le chant est au cœur de l'esprit combattant:

 - Chanter n'est pas crier : les chanteurs doivent ouvrir la bouche et prendre de grandes inspirations. Avant d'aborder l'étude de la mélodie, il faut s'assurer que tout le monde connaisse les paroles.
- Il importe, non seulement de chanter juste, mais aussi de faire vivre le chant, selon que le passage est solennel ou joyeux.
- Tout jeune cadre dans son rôle d'éducateur, pour peu qu'il ait l'oreille, mais surtout la foi et le dynamisme, obtiendra par la pratique du chant l'adhésion totale de ses soldats : ils lui donneront le meilleur d'eux-mêmes à l'instruction, à la manœuvre et au combat.


Le 7ème RMAT a aussi un « saint patron » protecteur du régiment. Il s'agit de Saint Eloi.
 

    Saint Eloi naît en 1588. Issu d'une famille libre, c'est-à-dire de la classe comprise entre les seigneurs et les serfs, il se signale très jeune par une grande adresse dans les travaux manuels. C'est ainsi que son père le met en apprentissage chez les orfèvres. Puis il devient l'élève du trésorier de la cour du roi CLOTAIRE II.
Remarqué grâce à ses qualités, il a été chargé de fabriquer un trône en or, le roi mit le métal nécessaire à sa disposition. ELOI n'utilisa que la moitié du métal et, avec l'autre moitié, il fabriqua un second trône. Le roi attacha alors ELOI à son palais comme orfèvre officier.
Le successeur de CLOTAIRE II, le roi DAGOBERT 1er conserva ELOI a son service et ajouta à ses fonctions celle de trésorier et de conseiller.
Au milieu de la société de violence et de débauche où il vivait, ELOI fit toujours preuve d'une honnêteté scrupuleuse et souvent il montra des talents de diplomate.
Il se tourna par la suite vers la vie religieuse et devint évêque de NOYON en 1641.
Il mourut vers l'an 1659 et fut canonisé par la suite.
Saint ELOI qui s'était distingué par son goût de l'effort et du travail bien fait, son honnêteté, sa diplomatie est le patron des orfèvres, des forgerons, des mécaniciens et, tout particulièrement du personnel de l'arme du matériel.

Statue en fer représentant St Eloi et installé dans le couloir de la 1ère CMM du 7ème RMAT (Crédits : SF)